Toutes les études le démontrent, le prix de l'immobilier ancien est moins élevé que celui du neuf. Et le choix des annonces immobilières est beaucoup plus important. Autant d'avantages qui séduisent les futurs propriétaires. Cependant, bien souvent, il faut ajouter au prix d'achat un coût supplémentaire : celui de travaux en rénovation de son appartement. Et parfois, les travaux à engager peuvent gravement saler la note. Nous allons aujourd'hui vous présenter des recommandations afin de vous éviter de mauvaises surprises après l'achat de votre appartement.

Dans un premier temps, vous devez faire réaliser un devis par un professionnel pour connaitre l'étendu de la tâche. En moyenne, vous devez compter entre 500 et 1.100 € du m2. Cependant, ce chiffre n'est qu'indicatif. Il peut varier en fonction de la difficulté du chantier à mettre en oeuvre et du choix des matériaux. Vous ne devez pas opter pour le choix de matériaux bas de gamme. Si le prix sera revu à la baisse, vous vous exposer au risque de devoir recommencer l'opération.

Les agences immobilières font aujourd'hui appel à des diagnostiqueurs immobiliers. Obligé par la loi, les annonces immobilières doivent affichées un diagnostic immobilier qui mesure la performance énergétique du logement, ainsi que sa sécurité (présence d'amiante, plomb, parasites...). Cette notation vous donne une indication sur la nature des travaux de rénovation à engager sur l'appartement convoité. Si la note est trop basse, vous serez obligé d'engager des travaux afin de remettre votre bien immobilier aux normes.

Demandez à votre agence le DDT (Document diagnostic Technique) du bien. Un document qui est composé :

le constat de risque d'exposition au plomb (CREP) ;

l'état mentionnant la présence ou l'absence de matériaux ou produits contenant de l'amiante ;

l'état relatif à la présence de termites dans le bâtiment ;

l'état de l'installation intérieure de gaz ;

l'état des risques naturels et technologiques (ERNT) ;

l'état de l'installation intérieure d'électricité.
le document établi à l'issu du contrôle des installations d'assainissement non collectif

Le dernier élément concerne le DPE (pour Diagnostic de Performance Energétique). Il donne une note de A à G qui vous indique si l'appartement est énergivore. Dans le cas de la plus basse note (G), vous serez amené à réaliser des travaux d'isolation. Le DPE fournit également des recommandation en matière de consommation d'énergie. Cela peut être une isolation des combles, l'installation d'une chaudière à condensation ou de fenêtres double vitrage. Un coût indicatif ainsi que les économies réalisés sont précisés dans le document.

Enfin, le choix des matériaux a son importance dans la rentabilité des travaux engagés. Ainsi, dans les pièces humides comme la salle de bains, faites monter du carrelage sur la hauteur des murs. Sur les sols, préférez le parquet à la moquette. Pour les murs, optez pour de la toile de verre sous les peintures, ou prenez du papier peint lessivable. Enfin, veillez à ce que les portes et les fenêtres se ferment convenablement sans laisser passer de l'air.

Pour tous ces travaux, vous pouvez obtenir des aides de la part de l'état et de différents organismes. Mais cela fera l'objet d'un prochain billet.